Salut!

Moi, c’est Josée Marie-Lise.

  • Josée Marie-Lise Robillard

Oui, oui! 3 prénoms!

(Rigole.)

Oui! Ma mère m’aimait et…, non, je n’ai pas appris mon alphabet plus vite que les autres à cause de mon prénom surcomposé.

(Rigole à nouveau)

Trêve de plaisanteries.

(Fait une face sérieuse pas très crédible avec un sourire en coin en se disant : “Me semble, toé chose, que je vais arrêter mes niaiseries”.)

Heeeee… En passant, je déteste qu’on m’appelle autrement que Josée Marie-Lise. Je tiens à mon prénom complet. À la limite, j’accepte “JML”.

(S’arrête 30 secondes. Réfléchit un peu et reprend.)

J’ai un cheminement scolaire atypique. Ben! En fait, c’est plutôt rare que je suis “la route normale” de quoi que ce soit. Ça arrive… Mais, c’est rare.

J’ai passé mon enfance et mon adolescence dans le quartier Mercier-Hochelaga-Maisonneuve à Montréal. En faisant un tour de passe-passe avec mon adresse, j’ai pu terminer mes études secondaires à la polyvalente d’Anjou.

(Sourit stupidement.)

Je voulais faire des cours à vocation artistique à cette école. Là, j’ai eu l’occasion de faire non seulement la concentration musique, mais aussi le cheminement en arts plastiques et communications (photographie, télévision et radio).

(Sourit d’une manière assez fière.)

Je te signale que la possibilité de faire ces 2 spécialités en même temps est un privilège que j’ai eu. Normalement, on permettait de faire un seul programme; pas les 2.

Je suis entrée au cégep Lionel-Groulx en 1988. C’était la toute première fois que ce cégep offrait le double DEC. Tu devais faire un art et une science.

(Sourit franchement, rigole presque.)

Devine quoi.

(Silence de suspense)

J’ai obtenu la permission de suivre 2 programmes d’arts : musique et arts plastiques.

À l’époque, j’étais indisciplinée et je n’avais pas le goût de produire les œuvres artistiques selon les normes que les profs imposaient. Et puis, j’avais envie d’étudier la musique avec un membre de l’orchestre symphonique de Montréal. J’ai donc poursuivi mon DEC à Drummondville.

(Soupire lentement et longuement avec un brin de nostalgie.)

Je me suis blessé la lèvre pendant ma dernière session.

BAM!

J’arrête brutalement mes études musicales et ma carrière de corniste au sein des Forces Armées Canadiennes.

Là, j’étais vraiment fourvoyée solide. Mes parents m’avaient convaincue qu’il est impossible de vivre décemment en arts plastiques.

(Soupire à nouveau)

Je ne savais pas quoi faire de ma vie. Ma carrière était foutue. Alors, sur un coup de tête totalement irréfléchi, je me suis inscrite à un cours de massothérapie.

Les années passent. Je pratique la massothérapie et je continue les arts plastiques “pour le fun”.

En 2007, je commence à écrire divers textes pour des sites Web et des journaux. La même année, je décide de “jouer dans la cour des grands” en arts. Alors, je retourne aux études à temps partiel à l’université de Sherbrooke pour faire un BAC multidisciplinaire.

En 2018, Jason, ma petite dernière et moi, on déménage en Minganie sur la Moyenne-Côte-Nord. On adore notre région d’adoption.

(Se croise les bras et s’avachit sur sa chaise.)

Bon! Assez “blablater” à mon sujet. Tu veux en savoir plus sur mes études et ma vie professionnelle? Va voir mes formations, mes expériences professionnelles et mes portfolios.